100 jours d'école !

Le 1er février, les élèves de l'école auront fait 100 jours d'école.

Depuis la rentrée, les élèves ont compté dans leur classe, chaque jour passé d'une certaine manière...

En clouant des boutons sur une planche

En collant des jetons sur un carton

En collectionnant des cailloux qui formeront ensuite les pétales d'une fleur

 

Pour cette matinée, nous accueillons les élèves du cycle 1 dehors en les félicitant d'avoir déjà parcouru 100 jours d'école.

Nous les prenons en photo!

 

Les élèves sont invités à entrer dans l'école et à passer au travers du rideau du 100! Quel suspense!

 

 

En regroupement, chaque classe présente sa manière de compter.

Discussion autour du nombre 100 et de son dénombrement ; on explique qu'on peut compter par 2, par 5, par 10, par 50! On essaie! 

 

 

Puis, chaque classe propose un défi que les élèves relèveront .

 

Défi 1: faire une tour de 100 kapplas

Défi 2: faire une tour de 100 gobelets

Défi 3: Ecrire 100 mots

Défi 4: Aligner 100 kapplas et calculer la longueur

 

 

Chaque groupe montre son défi aux autres, puis on chante joyeux anniversaire au chiffre 100!

 

 

On termine par un conte ...

 

 

Un jour, Täne Mahuta marchait à travers la forêt. Il regardait les arbres et il remarqua qu'ils commençaient à être malades. Des insectes mangeaient leurs feuilles et l'écorce. Le plus vieil arbre de la forêt avait 100 ans et paraissait bien malade. Il le rapporta à son frère, Täne Hokahoka, qui savait parler aux oiseaux. Täne Mahuta dit :

« L’arbre de 100 ans est malade « . Il faut que l'une des espèces d'oiseaux descende de la cime de l’arbre et vive sur le sol, pour qu’il soit sauvé. Qui voudra venir ? »

Tout était silencieux, et aucun oiseau ne répondit.

Täne Hokahoka se tourna vers Tui :

« Tui, descendras-tu de la cime de l’arbre de 100 ans ? »

Tui regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Tui regarda vers le sol sombre et froid, et frissonna.

« Non, Täne Hokahoka, il y fait trop noir et je suis effrayé par le noir. »

Täne Hokahoka se tourna vers Pükeko :

« Pükeko, descendras-tu de la cime de l’arbre de 100 ans ? »

Pükeko regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pükeko regarda vers le sol froid et humide et frissonna.

« Non, Täne Hokahoka, c'est trop humide et je ne veux pas me mouiller les pattes. »

Täne Hokahoka se tourna vers Pipiwharauroa :

« Pipiwharauroa, descendras-tu de la cime de l’arbre de 100 ans ? »

Pipiwharauroa regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Pipiwharauroa regarda autour de lui et vit sa famille.

« Non, Täne Hokahoka, car je suis occupé en ce moment à construire mon nid. »

 

 

Täne Hokahoka était bien triste, car il savait que si aucun oiseau ne descendait, non seulement son frère perdrait les arbres, mais les oiseaux n'auraient plus de maison. Täne Hokahoka se tourna vers Kiwi :

« Kiwi, descendras-tu de la cime de l’arbre de 100 ans ? »

Kiwi regarda vers la cime des arbres et vit le soleil filtrer entre les feuilles. Il regarda autour de lui et vit sa famille, puis il regarda la terre froide et humide. Il regarda une fois de plus autour de lui, se tourna vers Täne Hokahoka et dit :

« Je viendrai. »

Täne Hokahoka et Täne Mahuta se réjouirent, car ce petit oiseau allait sauver la forêt par sa générosité. Mais Täne Mahuta voulait prévenir Kiwi de ce qui allait arriver.

« Kiwi, est-ce que tu réalises que, si tu fais ça, tu devras avoir des jambes fortes et épaisses pour pouvoir marcher sur le sol, tu perdras tes magnifiques plumes colorées et tes ailes, tu ne pourras plus jamais retourner sur la cime des arbres, et tu ne verras plus jamais le soleil d'aussi près. »

Kiwi regarda une dernière fois le soleil filtrer à travers les feuilles, et lui adressa un adieu silencieux. Kiwi regarda les autres oiseaux et leurs plumes colorées, et leur adressa un adieu silencieux. Il regarda autour de lui encore une fois, se tourna vers Täne Hokahoka, et dit :

« Je viendrai. »

Alors Täne Hokahoka se tourna vers les autres oiseaux, et leur parla ainsi :

« Tui, parce que tu étais effrayé à l'idée de descendre de la cime de l’arbre de 100 ans , à partir de maintenant tu porteras deux plumes blanches à la gorge pour te rappelé que tu n’as pas été courageux.

Pükeko, puisque tu ne voulais pas avoir tes pieds mouillés, tu vivras pour toujours dans les marais.

Pipiwharauroa, parce tu étais trop occupé à construire ton nid, à partir de maintenant tu ne construiras plus jamais de nid, mais tu déposeras tes œufs dans les nids des autres.

 

Mais toi, Kiwi, par ton grand sacrifice, tu deviendras le plus connu et le plus aimé de tous les oiseaux. » Et merci d’avoir sauvé l’arbre de 100 ans !